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Ce site n’a pas pour but de rabâcher ce qui existe déjà sur le net, mais d’informer les amateurs et de  regrouper les informations nécessaires à la restauration de ce type d’appareil des années 30 à 60.

Plusieurs questions viennent à l’esprit dès que l’on démonte la plaque de derrière. J’ espère pouvoir y répondre dans les paragraphes suivants.

LE PREMIER CONSEIL.....que je donne est très important :
Il est vrai que lorsque nous venons de faire une acquisition  nous sommes très pressés de mettre l'appareil de suite sous tension pour savoir si, par le plus grand des hasards, il fonctionne. Un peu comme si les années de non fonctionnement n’altéraient en rien l’électronique.
SURTOUT NE JAMAIS LE FAIRE car les condensateurs, bien que de meilleures qualités que ceux d’aujourd’hui, ont sûrement dû sécher. Ce qui aurait eu pour effet de mettre en court circuit le secondaire du transformateur, qui a une tension de 110 à 400 volts. L’effet de ce court-jus serait désastreux pour la TSF car il ferait griller le transformateur dans les 3 minutes qui suivent la mise sous tension.

Aujourd’hui il est très facile d’acheter les 2 condensateurs fautifs pour 4 ou 5 euros les deux. Par contre, vu les diverses tensions qui sortent du transfo, il est impossible de trouver un transfo de rechange, sauf si vous le rebobiner à la main. Pour cela, il faut connaître le diamètre du fil et le nombre de spires, donc très difficile à réaliser. Je peux vous le garantir car j’ai rebobiné une fois ce genre de transfo. Je m'y suis repris à plus de 10 fois pour obtenir les tensions désirées.

La restauration d’une radio à lampe peut durer plusieurs semaines. Tout dépend de mon stock de tubes pour un remplacement si nécessaire. Le remplacement de la lampe usée de l’étage final sur La radio Gaillard type Super 6 tubes Dario a duré plus de 3 ans et m’a valu un désaccord avec mon fournisseur de pièces détachées sur un condensateur de filtrage. Je dis merci à Internet qui m’a fourni la solution

Restauration la plus rapide : Ducretet-Thomson type RP24 qui provient des grands-parents de ma femme. Cette radio était dans la salle principale. J’ai fait un bon nettoyage, peinture du châssis et remplacement du tube EL84. Deux semaines plus tard, la revoilà comme neuve.
Un tube est une pièce fragile. Il supporte mal les chocs et les vibrations. Par contre une lampe s’use, elle ne vieillit pas, 100 ans après, une lampe neuve sera toujours neuve.
Le fait qu'une lampe soit noirâtre ne signifie pas forcément qu'elle soit grillée. Beaucoup de lampes anciennes avaient cette couleur à la sortie d’usine. De même une lampe qui ne chauffe pas n'est pas forcément morte : toutes les triodes du genre A 409, A410 etc. n'émettent aucune lueur ni aucune chaleur. De même que les lampes miniatures utilisées dans les portables des années 50.

Un contrôleur universel permettra seulement de savoir si le filament n'est pas coupé. C'est mieux que rien....mais pour savoir si la lampe débite, il faut utiliser un lampemètre. Inutile de préciser qu'on ne trouve plus ces appareils dans le commerce. En fouinant sur les brocantes, vous finirez bien par trouver le lampemètre de vos rêves.


Je parle beaucoup des radios à lampes. Pour ce qui concerne les premiers transistors c’est un autre problème. Il est plus difficile de trouver un ancien transistor qu’une lampe. On peut remplacer un transistor par un équivalent, mais l’équivalent restera toujours un équivalent et certaines radios ne les acceptent pas.
Les schémas des postes à transistors sont pratiquement introuvables.
Dans les années 60 il y avait un très grand nombre de radios sur le marché et beaucoup de marques qui n’existent plus maintenant (certains sites font un commerce des ces schémas).

Vous pourrez voir ma collection dans les trois rubriques.
Ma collection en photo est modeste, mais mes radios sont restaurées.
Je préfère avoir des postes entièrement restaurés et qui fonctionnent, qu’une collection d’épaves qui à mes yeux n’a aucun intérêt.

Bonne visite.

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